Les voitures électriques sont à la mode. Mais leurs designs particuliers ne plaisent pas à tout le monde. Voici des bijoux électriques allant de la petite voiture à la voiture de course.
Un nouveau design pour une nouvelle forme de propulsion
La liste des fabricants de véhicules électriques s’allonge constamment. En conséquence, les choix se diversifient et incluent maintenant des monospaces de grande taille tels que le Mercedes-Benz EQV mais aussi des voitures de sport haut de gamme.
Sur presque tous les modèles, les designers créent de nouveaux éléments visuels pour souligner la différence avec la voiture à combustion. Il s’agit souvent de l’utilisation d’éléments décoratifs colorés tels que des baguettes bleues ou des caractères mais il peut aussi s’agir de nouveaux dessins comme pour l’ID.3 de Volkswagen.
En comparaison, les designs de véhicules thermiques semblent plus conservateurs, plus clairs et parfois plus agressifs. Le moteur à combustion est ancré dans une large identité automobile.
Les premières voitures à propulsion purement électrique ont délibérément une apparence différente, le langage des formes va plutôt dans le sens de l’aérodynamisme et de l’arrondi, le choix des couleurs est parfois plus audacieux.
Cela ne plaît pas à tout le monde. En dépit des modifications importantes apportées au design des véhicules thermiques ces dernières années, il faut beaucoup de temps pour s’habituer à l’absence de calandre, aux nouveaux phares et aux caméras rétractables à la place des rétroviseurs.
Nous vous présentons dans cet article dix véhicules qui résistent à l’œil critique des passionnés d’automobile, bien qu’il s’agisse de véhicules purement électriques.Quelle voiture choissisez-vous?
Les 10 plus belles voitures électriques : de la petite voiture à l’hypercar
Cette liste présente les leaders absolus en matière de design. Les véhicules ont été sélectionnés sur la base de tests et de l’avis de notre rédaction.
1. Genesis Essentia
L’Essentia est un concept du constructeur sud-coréen Genesis, qui appartient à Hyundai. Ses dimensions impressionnantes, son style et ses caractéristiques aérodynamiques le distinguent.
Leconstructeur n’a pas encore publié de valeurs de consommation et d’émissions pour ce véhicule.
Le design
Elle est imposante et large sur la route. Le spoiler arrière est de forme ovale et bombée, tout comme les feux arrière étroits et parallèles et le logo en gros caractères. Juste en dessous, un imposant diffuseur remplace habilement la sportivité d’un pot d’échappement.
Le travail du célèbre designer Luc Donckerwolke ajoute une touche de robustesse avec des jantes de grandes dimensions, que les passages de roue, qui ne devraient pas être plus petits, reprennent pour fondre le concept-car en une seule unité.
Les lignes de design captivantes sur les côtés de l’Essentia, renforcées par les sorties d’air marquantes derrière l’essieu avant, se retrouvent également sur le toit. Celui-ci est en verre et se divise en deux coupoles fusionnées.
À l’avant, le triangle proéminent de la calandre est le premier point d’accueil. Il n’a pas besoin de lamelles et dirige l’air entrant par le capot.
Ses côtés sont déterminés par des bandes étroites, également parallèles, qui servent d’unités d’éclairage et qui s’étendent sur toute l’aile jusqu’à la porte.
Rapide, mais quand ?
Du point de vue de la dynamique de conduite, on en sait peu. Il faut environ trois secondes pour atteindre la vitesse de la route, grâce à deux moteurs électriques. Le carbone permet d’alléger le véhicule en contrepoint des batteries lourdes.
Il n’est pas certain que le concept-car présenté en 2018 soit produit en série. Un véhicule 100% électrique est en route, a déclaré le directeur général de Genesis, Manfred Fitzgerald, ce qui exclut le concept de véhicule thermique « New York ». De même, cette déclaration ne concernerait pas le concept Genesis « Mint ».
Depuis lors, le calme est toutefois revenu sur les nouvelles apparitions.
L’espoir que l’Essentia franchisse le pas du concept à la production devrait être aussi grand chez les fans de voitures électriques que chez les amateurs de design. Outre l’allusion à l’année 2019, le positionnement de la sous-marque coréenne en matière de voitures électriques, qui n’a pas encore de véhicule électrique dans son portefeuille, plaide en ce sens. Il reste cependant à savoir si la marque sous l’égide de Hyundai fera d’abord apparaître l’Essentia ou la « Mint » dans le monde de la série !
2. Micro Microlino
Si cette petite créature vous est familière, cela n’a rien d’étonnant ! Après tout, la petite « voiture » électrique du fabricant de trottinettes Micro a de nombreux airs de BMW Isetta.
Design de la Microlino
Les quatre roues sont montées sur le châssis en tôle d’acier et en aluminium par le biais d’une suspension indépendante avec une largeur de voie différente, comme sur le modèle de design.
Les feux-rétroviseurs combinés, placés sur le côté, sont une autre particularité visuelle de ce véhicule à deux places. Ils sont reliés par une bande lumineuse continue.
Contrairement à l’Isetta, le volant de la Microlino n’est pas fixé à la porte, qui s’ouvre vers l’avant comme un réfrigérateur. À la place, il y a une colonne de direction qui reste connectée à l’unique écran de l’habitacle, tandis que le tableau de bord tire sa révérence à l’ouverture de la porte.
Données importantes sur la Microlino 2.0
La Microlino 2.0 est 15% plus efficace que sa prédécesseure, son coffre se réduit à 220 litres et elle est classée comme véhicule L7e. Le toit pliant en toile a également été revu et remplacé par des éléments fixes qui peuvent coulisser vers l’arrière.
Les caractéristiques techniques ont également été modifiées. Avec 513 kg, la Microlino est désormais un peu plus lourde que la version 1.0, mesure 2,43 mètres de long et dispose d’un moteur d’une puissance de 11 kW et d’une vitesse de pointe de 90 km/h. Avec un couple de 100 Nm, elle atteint 50 km/h en 5,0 secondes. À titre de comparaison, il faut 3,7 secondes à la Renault ZOE pour atteindre cette vitesse.
Deux batteries seront disponibles pour la Microlino. La batterie de 8 kWh offre une autonomie de 125 kilomètres, la version de 14,4 kWh une autonomie de 200 kilomètres. Les batteries lithium-ion sont entièrement rechargées en 4 heures sur une prise domestique.
Parce que le design est aussi synonyme d’intelligence, la Microlino est l’une des voitures électriques les plus séduisantes. Sa petite taille permet de se garer sur un tiers de la surface habituelle, elle consomme 65% d’énergie en moins d’un point A à un point B que les voitures et son entretien est plus facile. De plus, elle reprend le design légendaire de l’Isetta et le fait entrer dans le 21e siècle avec une nouvelle motorisation !
3. Lotus Evija
La Lotus Evija fait partie de la nouvelle vague d’hypercars qui enfle grâce aux motorisations hybrides et électriques. L’adjectif « hyper » est justifié par une puissance de 2 000 ch (véhicule le plus puissant sur route, au 01/2021) et une accélération de 0 à 300 km/h en moins de neuf secondes.
Mais ce n’est pas tout. Son incroyable partie arrière , avec ses conduits d’aération inédits et ses feux arrière inondés, en fait la candidate la plus sexy de ces dernières années. Nous voulons vous présenter le véhicule qui établit et établira des records en matière de design ainsi que de mesures de conduite.
4. Nouvelle Fiat 500 (électrique)
Plus vite que bien d’autres constructeurs automobiles, Fiat a réussi à intégrer l’électrique dans son portefeuille. Le fait que le best-seller soit choisi pour cela montre à quel point l’entreprise est convaincue de son concept. Nous pouvons dire d’emblée qu’ils ont raison.
Consommation combinée : jusqu’à 13,3 kWh/100 km ; émissions de CO2 combinées : 0 g/km*
Le créateur italien de bijoux automobiles a également réussi son coup avec la Fiat « Nouvelle 500 ». C’est comme cela qu’elle est appelée sur le site internet de fiat. Pour faire passer une icône à l’ère moderne, il faut un bon mélange d’éléments éprouvés et d’éléments modernes que l’on retrouve dans le groupe motopropulseur.
Design
Le look n’a été que légèrement modifié, mais certaines facettes de la belle électrique se distinguent tout de même nettement de la version thermique. Cette dernière ne reçoit d’ailleurs pas de nouvelle génération, mais sa construction se poursuit. Ainsi, la forme de base est conservée, mais la longueur et la largeur augmentent de 6 centimètres.
Des mises à jour stylistiques permettent de la distinguer clairement. Les phares ne forment plus un cercle complet. Entre eux, le logo du modèle 500, qui remplace le badge Fiat, arbore un regard à la fois fier et timide. Il symbolise l’importance de la voiture pour la marque.
Si l’on se déplace vers l’arrière, les clignotants latéraux saillants rendent hommage au passé et forment un jeu de modernité et de tradition avec les poignées de porte électriques.
Selon la configuration, la première porte est suivie d’une deuxième, du côté du siège passager. Celle-ci fonctionne dans la variante 3+1, comme sur la BMW i3. L’accès aux places arrière s’ouvre à l’opposé de la porte avant (« porte à ouverture automatique »).
Cabriolet et habitacle haut de gamme
Toujours en fonction de la variante choisie, la 3+1 porte disparaît au profit d’un toit pliant en toile qui se rétracte en deux temps jusqu’au coffre (avec le nouveau logo Fiat) et permet de se sentir cabriolet. Pour être juste, les montants de toit sont rigides et ne permettent donc pas de dégager le ciel sur toute sa largeur, mais cela devrait être supportable avec les vitres baissées.
Enfin, l’ habitacle stylé donne envie de se concentrer sur lui. L’écran tactile de 10,25 pouces (déjà de série sur la version de base) est entouré d’un tableau de bord aux courbes ovales. Outre les possibilités de saisie numérique, il comprend heureusement aussi des boutons physiques qui règlent la climatisation et le volume.
Le plaisir de disposer de commutateurs haptiques ne résulte pas d’un système d’infodivertissement insuffisant, bien au contraire. La sensibilité tactile est bonne, les saisies digitales s’effectuent sans à-coups. Même pour les commandes vocales complexes du GPS, le Nouveau 500 est fidèle au poste. La clarté du système d’exploitation souffre en revanche d’une structure de menu plate et nécessite un certain temps d’adaptation.
5. Pininfarina Battista
Il n’est pas évident que le studio de design de luxe Pininfarina figure dans la liste des voitures électriques les plus belles et les plus stylées. Certes, le carrossier est connu pour ses nombreux véhicules qui font écarquiller les yeux, comme la Ferrari Testarossa ou la Lancia Aurelia Spider. Mais la présence d’un véhicule électrique parmi ces voitures montre qu’une petite marque traditionnelle est prête à explorer de nouvelles voies.
La Battista n’est pas une voiture comme les autres. Elle est prévue pour être une GT. Une GTest une voiture pour les longues distances. Elle peut parcourir jusqu’à 550 kilomètres d’autonomie et sa dynamique de conduite n’est pas réglée au quart de tour pour la piste de course. L’objectif est une conduite détendue, elle doit également convaincre en tant que Daily Driver.
6. Jaguar I-PACE
Il est indéniable que Jaguar sait construire de belles voitures. Néanmoins, l’avancée électrique du constructeur britannique mérite d’être soulignée. Pour un constructeur traditionnel, il n’est certainement pas évident que les premiers essais de conduite sur batterie soient aussi démonstratifs!
Avec le développement des voitures électriques, l’accent a été mis davantage sur la résistance à l’air. Cela est vrai même en dehors des supercars. L’aérodynamique joue un rôle crucial pour Jaguar. Le cW de 0,29 récompense les efforts déployés pour rendre le SUV aérodynamique. Les poignées de porte escamotables et le capot moteur, qui n’oppose que peu de résistance au vent y contribuent.
L’extrémité arrière du Stromer, soutenue par le diffuseur proéminent, s’étire vers le haut comme un rectangle, jusqu’à ce qu’elle soit inclinée vers l’avant du véhicule après une arête nette et qu’elle se fonde dans la lunette arrière. Cela donne un arrière tronqué très ramassé, puissant et anguleux. Cela correspond au concept de SUV, même si ce n’est pas très courant.
Autre caractéristique particulière : grâce à la lunette arrière plate qui sépare le toit de l’arrière et au spoiler arrière au-dessus de la lunette, la I-PACE n’a pas d’essuie-glace à l’arrière.
La I-PACE a surpris et convaincu. Son design en particulier est loué partout et s’ajoute à un puissant E-voiture 1×1 : 470 km d’autonomie à partir d’une batterie de 90 kWh et une puissance de charge de 100kW crient « Stromer à longue distance » et 320 ou 400 ch déplacent les 2,2 tonnes de manière sportive dans le meilleur style Jaguar. Un volume de coffre de 656 à 1453 litres en fait également un véhicule d’excursion.
7. Porsche Taycan
La Porsche Taycan était une véritable annonce. Pousser le groupe motopropulseur électrique vers l’avant de manière aussi performante est une aubaine pour les passionnés de voitures électriques disposant d’un gros budget. La raison étant que les voitures de sport électriques adaptées à la course n’existent qu’en petites séries ou à des prix exorbitants.
La Porsche Taycan est différente et réalise un compromis fortement souhaité entre une orientation électrique et sportive (valeur cW : 0,22-0,28) et un véhicule qui fonctionne également au quotidien. Elle conserve le look typique de Porsche. De plus ses performances ne sont pas en deçà de ce que l’on attend d’elle. La version d’entrée de gamme, disponible depuis 2021, offre déjà 408 ch. Cela correspond à plus de puissance que les versions d’entrée de gamme de tous les autres modèles Porsche.
8. Roadster Tesla
Elon Musk peut faire des annonces. Pour la nouvelle Tesla Roadster (2023), par exemple, qu’il s’agit de la première voiture électrique de série à franchir la barre des 400 km/h. Cas d’application : probablement jamais, mais Tesla et Musk sont connus pour leur soif de valeurs maximales et de records (cf. Model S Plaid avec +1.100 CV).
Des promesses typiques de Tesla : Les données de conduite
Sur le papier, le Roadster est donc particulièrement intéressant. Le successeur de la Tesla originelle est censé offrir 1 000 kilomètres d’autonomie. Trois moteurs, deux sur l’essieu arrière, un à l’avant, doivent offrir au moins environ 1.000 CV pour 400 km/h. Selon toute vraisemblance, il faudra donc compter avec cette puissance.
Comme si ces valeurs n’étaient pas assez époustouflantes, Musk ajoute la possibilité d’une propulsion par fusée, où la fusion de SpaceX (l’entreprise spatiale de Musk) et de Tesla sera parfaite.
Design de la nouvelle Tesla Roadster
Même ceux qui promettent des valeurs comme Musk doivent rester dans le cadre des possibilités physiques. C’est pourquoi le Roadster est conçu pour un aérodynamisme ultime. Alors que l’avant se découpe en forme de coin sur l’arrière et la vitre, l’arrière est caractérisé par des décrochages extrêmes. Le petit aileron arrière fixe assure l’adhérence au sol. Contrairement à la Porsche, il n’y a pas de ventilation des freins par des modules d’air derrière les roues.
Franz von Holzhausen est le designer de la Tesla Roadster. En plus des 4 places assises, il a introduit dans la conception de la supercar un toit amovible qui laisse apparaître le ciel au-dessus des passagers* avant. A ce propos, selon un tweet de Musk, la nouvelle Super Tesla pourrait même voler – « maybe ».
Nous avons donc une quatre places de plus de 1.000 chevaux avec l’assistance d’une fusée, qui peut tout aussi bien devenir un cabriolet que rouler à 400 km/h. Prix : à partir de 230.000 euros.
9. Audi e-tron GT (RS)
Elle sera chez les concessionnaires à partir de mai 2021. L’Audi (RS) e-tron GT constitue l’extension esthétique, sportive et dynamique de la gamme de voitures électriques Audi. Le frère aîné de la Taycan commence à 100.000 euros . Dans sa version la plus puissante, il coûte à peu près le même prix que la Taycan Turbo (la deuxième variante la plus puissante).
En termes de puissance, les deux se situent également dans des zones similaires ; 646 ch sur la RS e-tron GT par overboost pour un maximum de 2,5 secondes.
Audi e-tron GT : Consommation (combinée) : 21,6 kWh / 100km, Émissions de CO2 (combinées) : 0 g/km**
Audi e-tron GT RS : Consommation (combinée) : 22,5 kWh / 100km, Émissions de CO2 (combinées) : 0 g/km**
10. Rimac C_Two
Adriano Mudri est le nom du designer de la supercar électrique croate en charge de la Rimac C_Two. Avec son équipe, il a créé une hyper-car qui entend établir des superlatifs.
le design n’est pas aussi aérodynamique que celui de la Lotus Evija, mais le CW de 0,28 indique que la C_Two est très compétente en soufflerie.
Voir également la rimac nevera
Les valeurs techniques sont vraiment massives. Grâce à ses 1.914 chevaux, elle peut atteindre 60 miles par heure en un temps incroyable, selon Rimac. La grande batterie de 120 kWh permet de ne pas être à bout de souffle après ce sprint qui la place en tête du classement. Elle devrait permettre de parcourir jusqu’à 550 kilomètres.
De beaux designs de voitures électriques à de beaux prix
Les voitures électriques de cette liste suscitent l’enthousiasme. Leur propulsion apporte un nouveau langage esthétique, des possibilités de design et des symbioses insoupçonnées. Vous pouvez déjà louer certaines des voitures présentées et les admirer chaque jour.
La Fiat 500, la Jaguar I-PACE ou la Porsche Taycan sont disponibles à des offres très attractives. D’autres voitures électriques comme la VW ID.3 ou la Ford Mustang Mach-E ont également de nombreux fans.
Conclusion
En conclusion, les voitures électriques ne cessent de gagner en popularité et en sophistication. Leur esthétique est de plus en plus travaillée, proposant des designs élégants et futuristes qui rivalisent avec les voitures thermiques. Les 10 modèles présentés dans cet article sont des exemples de la beauté et de la performance. Que ce soit pour leur design avant-gardiste, leur technologie innovante ou leur autonomie impressionnante, ces voitures sont un aperçu de ce que l’avenir de l’automobile nous réserve. Il y en a pour tous les goûts! Que vous soyez adepte des modèles sportifs ou des voitures de luxe, la voiture électrique saura répondre à vos besoins.
