AccueilEcologieVoiture électrique HEV, PHEV, FCEV ou BEV : connaissez-vous ces abréviations ?

Voiture électrique HEV, PHEV, FCEV ou BEV : connaissez-vous ces abréviations ?

HEV, PHEV, BEV, FCEV…. Vous aussi, vous vous perdez parfois dans ce labyrinthe d’abréviations ? Nous vous donnons un aperçu de toutes les motorisations et technologies alternatives.

Véhicule électrique est un terme très répandu qui englobe, au sens large, toute voiture utilisant l’électricité pour sa propulsion. Les véhicules électriques peuvent être classés comme suit :

  • les véhicules électriques à batterie, en anglais « battery electric vehicles » (abréviation : BEV)
  • Véhicules électriques hybrides, en anglais « hybrid electric vehicles » (abréviation : HEV)
  • Véhicules électriques à pile à combustible, en anglais « fuel cell electric vehicles » (abréviation : FCEV)

Véhicules électriques à batterie (BEV)

Les véhicules électriques à batterie (BEV) dépendent exclusivement de moteurs électriques pour leur propulsion. Ils tirent principalement leur électricité des stations de recharge et la stockent dans les batteries. Un exemple de ce type de véhicule électrique est la Volkswagen e-Golf, l’Audi e-tron ou de nombreux modèles nouveaux/prochains comme la SKODA CITIGO (2019), la VW ID.3 (2020) ou encore la marque CUPRA : el-Born (2021).

Cupra el-born

Véhicules électriques hybrides (HEV)

Les véhicules électriques hybrides se distinguent des BEV par le fait que leur moteur électrique est toujours accompagné d’un moteur à combustion. Un exemple de ce type est l’Audi A3 e-tron ou encore la Volkswagen Passat GTE.

volkswagen-passat-gte

Véhicule électrique à pile à combustible (FCEV)

L’avenir des technologies alternatives ? Un véhicule électrique à pile à combustible (FCEV), comme un BEV, n’a qu’un moteur électrique, mais utilise un autre procédé pour stocker et tirer de l’électricité. Dans les FCEV, une grande partie de la batterie de traction est remplacée par un réservoir d’hydrogène et une série de piles à combustible dans lesquelles l’hydrogène est transformé en électricité et en vapeur d’eau par une réaction chimique. Cela peut sembler être une solution prometteuse. Mais si l’on tient compte de la complexité en termes de conception et de coûts de production, cette technologie est encore loin d’être viable.

Véhicules électriques hybrides : classification selon la disposition de la chaîne cinématique

Il est possible de distinguer d’autres sous-formes de véhicules électriques hybrides (HEV). Deux critères de distinction peuvent être utilisés à cet effet.

Une variante consiste à distinguer les hybrides de série, les hybrides parallèles et les hybrides Powersplit en fonction de la disposition de la chaîne cinématique.

Hybride Sériel

Un hybride sériel est toujours entraîné mécaniquement par le moteur électrique tandis que le moteur à combustion fonctionne comme un générateur et n’a donc pas de lien mécanique avec la transmission. Cet hybride est utilisé dans le trafic urbain et surtout dans les zones de stop-and-go, où les moteurs à combustion des voitures conventionnelles sont moins efficaces. La BMW i3 avec Range Extender en est un exemple.

 

Hybride Parallèle

Dans un hybride parallèle, le moteur à combustion et le moteur électrique sont montés en série. Ainsi, soit le moteur à combustion seul, soit le moteur électrique seul, soit les deux combinés peuvent agir sur la chaîne. Par rapport à l’hybride sériel, il est plus efficace à des vitesses plus élevées, où il peut, si nécessaire, utiliser le potentiel de la combinaison de deux moteurs. La Honda Civic Hybrid en est un exemple.

Hybride powersplit ou hybride Mixte

Les hybrides à répartition de puissance peuvent alterner entre le mode sériel et le mode parallèle afin d’exploiter au mieux les avantages de chaque mode. Cela signifie qu’il peut être propulsé aussi bien par un moteur électrique pur, par un moteur à combustion pure ou par une combinaison des deux. L’Opel Ampera en est un exemple.

Véhicules électriques hybrides : classification selon le degré d’hybridation

Une autre variante de la classification d’un véhicule électrique hybride se fait selon le pourcentage de puissance de la propulsion électrique en tant que micro-hybride, mild-hybride, full-hybride et plug-in-hybride.

Le Micro-hybride

Un micro-hybride ne se distingue d’un véhicule ordinaire à moteur à combustion que par son système start-stop et la récupération de l’énergie de freinage (récupération). Un micro-hybride utilise cette énergie récupérée pour charger la batterie 12V. Cela permet de réduire la consommation de carburant du moteur à combustion et donc les émissions de CO2.

Le mild-hybrid

Le mild-hybrid est équipé d’un moteur électrique, mais utilise tout de même un moteur à combustion pour entraîner les roues pendant un trajet. Le rôle du moteur électrique dans le trafic est d’assister le moteur à combustion, par exemple au démarrage ou à l’accélération. Il a tendance à être accompagné d’une batterie auxiliaire d’une plus grande capacité électrique afin d’améliorer le freinage par récupération. Cela permet à son tour d’augmenter encore l’efficacité du carburant et de réduire ainsi les émissions de CO2.

Full Hybrid : renoncer à la recharge

Un Full Hybrid peut, si nécessaire, fonctionner uniquement à l’électricité et constitue donc également la condition préalable à un hybride sériel. Le seul facteur limitant pour le mode purement électrique est la capacité de la batterie.

Hybride plug-in : recharge via la prise de courant / la station de recharge

D’un point de vue technique, un hybride plug-in est essentiellement un hybride intégral avec une technologie supplémentaire. La différence entre un hybride intégral et un hybride rechargeable (PHEV) réside dans le fait que la batterie du véhicule électrique de l’hybride intégral est exclusivement rechargée par freinage régénératif ou par le moteur à combustion. EN revanche la recharge de la batterie de traction agrandie de l’hybride rechargeable peut également se faire via une prise de courant ou une station de recharge. Cela lui permet aujourd’hui de parcourir en général 50 kilomètres à l’électricité seule, sans allumer le moteur à combustion. Cela devient un grand avantage, surtout dans les centres-villes. L’une des principales conséquences de ce système est qu’il génère les émissions de CO2 les plus faibles de toutes les technologies hybrides décrites ci-dessus.

Corentin
Corentin
Je suis passionné par tout ce qui concerne l'innovation, la durabilité et la mobilité future. Ma carrière dans l'industrie automobile a débuté en tant que journaliste automobile et propriétaire/rédacteur en chef d'un magazine en ligne.
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